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Quetoub
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13 janvier 2010

Puisqu'on ne veut plus de moi...

05_01_10


Après une dizaine de jours passés à bosser, on m'informe hier soir que je ne conviens pas... Rupture de contrat 30 minutes avant la fin de ma période d'essai... Réelle incompétence de ma part ou statut d'employé qu'on jette une fois qu'on l'a utilisé? Je n'en saurais pas plus, mais une chose est sûre, c'est que ça met un sacré coup au moral. Comment avoir confiance en soit quand on se fait éliminer comme une paire de chaussettes trouées?
Du coup aujourd'hui, au lieu de faire la journée de 9h30 de boulot initialement prévue, je décide d'aller me ressourcer chez l'alezan. L'effet se fait sentir après quelques minutes: l'air est frais, ça sent bon le foin et le cuir, l'esprit s'évade enfin... Je selle mon alezan et pars en direction du manège... Malheureusement le manège est trop plein pour mes nerfs à fleur de peau. Tout le monde se bouscule, ça galope dans tous les sens sans faire attention aux autres... L'humain est décidément peu altruiste...
Myriam est de mon avis, du coup changement de programme, ce sera un petit tour dans les champs enneigés! Quand on dit que le cheval est le miroir de notre âme, je pense qu'il y a du vrai: Quetoub aussi est à fleur de peau. Idille, elle, suit tranquillement comme à son habitude.
Au détour d'un chemin, on débouche sur un champ peuplé d'équidés colorés. Tout le monde vient nous saluer, sauf ce petit isabelle qui fait son autiste la tête dans le foin. Une raie de mulet, des zébrures sur les jambes et un comportement de poney de club... Mais oui, c'est bien lui, Bacchus, sorti tout droit de mes souvenirs d'enfance! Myriam savait qu'il coulait une retraite heureuse dans le coin, il semblerait que nous l'ayons retrouvé!
Il commence à faire froid, nous rebroussons chemin. En arrivant à la pension, nous passons dire bonjour à Pépite, ancienne connaissance et maintenant jument de demi pension de Myriam. Nous longeons les paddocks, Quetoub va renifler les abreuvoirs, et en relevant le nez, intrigué par le ruban blanc au dessus de l'abreuvoir, il pose le nez dessus. Pas le temps d'intervenir, l'alezan bondit en ronflant, secoué par cette étrange clôture. Et oui, c'est que mon âne des campagnes connait bien les barbelés, mais un peu moins les clôtures électriques! Piqué au vif dans son orgueil, il se met à piaffer en décrétant que la zone est bien trop dangereuse pour qu'on y reste une seconde plus! Il sursautera même en apercevant du coin de l'oeil mon stick qui a le malheur d'être de la même couleur que la clôture piqueuse de chevaux! Après quelques minutes de franche rigolade, nous repartons en direction des stalles où Quetoub aura droit à son sacro-saint picotin!
C'est donc le coeur léger que je rentre chez moi. Merci pour cette parenthèse hors du temps et des soucis!

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