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Quetoub
Quetoub
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27 août 2007

Accident...

Ce matin je suis allée au écuries comme tous les matins pour soigner Quetoub. Au centre équestre il a une petite carrière pour les poneys qui sert de paddock pour les chevaux de proprio, et ce matin il y avait un cheval dedans. Ce cheval est réputé être "fou": il se laisse difficilement manipuler, et il peut devenir dangereux pour lui même et pour les humains. Il n'est plus monté, mais sa propriétaire espérait le vendre plutot que le mettre à la retraite.
J'étais en train de soigner Quetoub à la douche, et un des palfreniers débroussaillait avec une tondeuse juste au dessus de la petite carrière. Le cheval montrait des signes d'agitation, mais comme il s'agite pour un rien, personne ne s'inquiétait. En sortant Quetoub de sa douche, le cheval faisait des allers-retour au trot le long de la barrière, il était en sueur. J'ai même dit à ma soeur qui était là avec moi, j'espère qu'il va pas avoir l'idée de sauter ou de passer à travers la barrière.
J'ai attaché Quetoub pour lui donner à manger. Une fois le seau vide, je le ramène à la voiture. Quand je suis revenue, ma soeur est venue à ma rencontre: "le cheval est tombé!". Ma soeur avait vu le cheval passer à travers le portail et s'écrouler de tout son long par terre. Elle avait aussitot prévenu le palfrenier.
Effectivement, le cheval était par terre, il ne bougeait pas. Il avait passé la tête entre les deux barreaux horizontaux les plus haut de la porte du paddock. Il avait donc la tête sous la grille et le corps dessus. Un des barreaux de la grille lui appuyait au niveau de l'encolure. On entendait les rales qu'il faisait en essayant de respirer. Avec une fille j'ai essayé de soulever un peu la grille pour lui permettre de respirer, mais je pense que c'était un peu illusoire... Pendant que j'essayais de soulever, je voyais le sang qui commençait à couler de dessous sa tête et de son nez. Je n'osais pas imaginer dans quel état était le coté de sa tête qui avait tapé par terre...
Les employés sont allés chercher une scie circulaire et ont commencé à découper la porte. Pendant ce temps là je suis allée ramener Quetoub dans son pré, j'avais trop peur de ce que je pourrais voir...
En revenant j'ai demandé s'ils avaient réussi à le dégager. Ils m'ont dit oui. Je suis allée voir. La tête était entière, mais le cheval était couché en "vache", la tête pendante, la langue sortie, et le sang qui coulait à flot de son nez et de son oreille. Le palfrenier l'aspergeait avec de l'eau pour le rafraichir un peu.
Ils ont appelé le véto, mais d'après eux il était déjà foutu. Il a convulsé plusieurs fois, et il ne se relevait toujours pas. J'ai pas eu la force d'attendre que le véto arrive...
Je suis encore sous le choc...

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