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Quetoub
Quetoub
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28 décembre 2007

C'est laborieux...

Ce soir Julie est venue nous rendre visite à moi et à Quetoub. ça m'a fait plaisir de la revoir et de partager mes aventures équestres des 6 derniers mois avec elle.

Puis je suis montée à cheval pour le cours du vendredi soir. Elle a regardé la détente qui était pour une fois assez mouvementée: Quetoub a sorti son répertoire de petits coup de cul et d'écart genre Oh mon dieu, t'as vu l'ombre là dans le coin? Je pense qu'il devait se sentir observé, et son coté frimeur a ressurgi!
Puis après la détente, Julie est rentrée chez elle avant de se transformer en glaçon!

Le cours du jour était assuré par JC. Au programme: sauter un obstacle un peu redressant: une croix en piste intérieure. C'est à ce moment que la galère a commencé: a chaque saut Quetoub montait fort l'avant main et sautait presque à l'arrêt en regardant l'obstacle. Bref, le saut idéal pour se déplacer trois cervicales à la réception!
Le moniteur semblait satisfait, il a donc monté les barres. Quetoub s'est d'abord arrêté, puis devant ma détermination a enclenché un saut, mais a oublié de passer les postérieur: du coup destruction bruyante de l'obstacle et fuite en avant de l'animal...
On a donc fait marche arrière, et le moniteur a monté un obstacle sur la piste spécialement pour moi, afin de permettre à l'autre cavalier du cours de continuer à sauter en parralèle.
Mais ce qui devait arriver arriva: l'animal refusa catégoriquement de resauter la croix... JC a donc baissé les barres au maximum, et retour au point de départ, c'est à dire faire du franchissement, mécaniser l'animal.
Le reste de la séance se fera sur une croix à environ 60cm de hauteur avec plusieurs passages à chaque main, émaillés de départs à faux, de demi-tours intempestifs dans les coins, de refus et de coup du lapin sur les barres.
La séance se terminera sur un saut correct, mais je resterais avec cette impression de galère et de régression, malgré l'optimisme du moniteur et des spectateurs présents.
Il y a des jours comme ça où on a l'impression de patauger dans la semoule...

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